Se promener à Los Angeles, c’est courir le risque de croiser au détour d’une rue, une de ces vues semblables à un décor de film. Il ne se passe rien, on n’y croise personne, pour peu qu’il y ait du vent, on y verrait flotter sur le sol des sacs en plastiques vides ou des feuilles de papier journal.
J’adore ce genre d’endroit, j’y fais mon cinéma… Grands lofts d’architectes ? Ateliers désaffectés ? Qu’est-ce qui se cache derrière les baies vitrées peintes au minium ? Et en haut de l’escalier ? Sortie de club interlope ? Entrée des artistes d’un studio d’enregistrement ? Ou encore tout en haut de l’escalier blanc ? Toit pour y faire la fête ? Piscine surplombant la ville ? La zone à Los Angeles ?
Ou… Tout autre chose ? D’autres histoires ? D’autres inventions ?
Et vous, vous voyez quoi ?
Moi j’y vois la solitude de l’homme ! Quel tristesse tout de même ! Avant y avait des forêts ici ! Des prairies avec plein de zanimaux et on entendait chanter la vie !
……heu je plombe l’ambiance ?
On peut aimer les espaces industriels sans y voir aucunement de tristesse, et aimer tout autant la forêt et la nature, l’un allant avec l’autre, parfois contre c’est vrai mais pas forcément. D’autant qu’il est probable et que c’est ca qui est intéressant qu’a un moment ou à autre la nature, ici comme ailleurs reprendra ses droits. Ce ne sera ni plus ni moins triste. Ce que j’essaye de dessiner, ce sont des espaces à remplir. Chacun y met de ce qu’il est. C’est peut être toi qui est mélancolique 😉 ?