Ca y est, on vient d’arriver à Buenos Aires !
J’avais lu, il y a quelques jours, une citation d’un inconnu qui disait – grosso modo – que la vie est formidable et que cela pouvait se résumer ainsi : les hommes volent dans des avions ! Et de broder que les gens râlent souvent en descendant de l’avion, qu’ils râlent parce qu’ils n’ont pas dormi, ont atterri en retard, ont mal mangé, etc. ce qui lui paraît ingrat et injuste ; c’est un miracle dit-il, qui doit être reconnu pour ce qu’il est*. Et de fait, il faut bien reconnaître que faire 10500 kilomètres et des bananes, avec 499 autres êtres humains, autant et plus de valises, dans un gros machin en métal dont les ailes ne battent même pas et sauter les deux pieds dans l’été argentin, encore munie de mon bonnet, mon manteau, mon gilet, mon pull et mon écharpe tient effectivement du prodige, non ? Bon, moi je trouve quand même !
Minuscule patio a l’entrée de l’hôtel.
Inutile de vous dire qu’à peine sortie de l’aéroport, j’ai rapidement bazarder toutes ces épaisseurs de laines !!! On les remet dans deux jours de toute façon !
Et puis… Ballade… Dans le quartier Palermo à côté de l’hôtel. Un mélange d’entrepôt et d’ateliers complètement deglinguos et de loft réhabilités en bars hyper branchés, en boutiques design et magasins de mode. Très agréable pour prendre la température (chaude) et commencer le périple.
Placette assez charmante qui marque l’entrée du quartier Palermo
Une des ruelles du quartier Palermo
Intérieur d’un des innombrables magasins de design du quartier !
Enseigne d’imprimeur (on est graphiste, ou on ne l’est pas !)
Façade de maison (rose) adossée à l’hôtel.
Dépaysement garanti par 1. La langue (je ne parle pas un mot d’espagnol – mais le comprend assez bien) 2. Le style cosmopolite et pas prise de tête d’une ville qui s’étale et joue les contrastes. 3. Mes plantes d’intérieur qui jouent les figurantes en plein milieu des rues ; caoutchouc géant, papyrus en guide de mauvaise herbe et rhododendron démesuré. 4. Les files d’attente à l’arrêt de bus. Parce que si chez nous, le principe c’est d’attendre en paquet, en tas, si possible en râlant, ici on fait une file très disciplinée. Et attention, rien ne dépasse !
File d’attente à l’arrêt de bus.
Voilà, ça commence bien ! On est complètement décalquées par le décalage horaire (juste 4 heures mais ça suffit à dérégler l’horloge interne) mais le voyage commence sous de jolis auspices.
- Forte de cette maxime, je n’ai pas râlé quand, toute la nuit, ma voisine m’a rentré ses coudes dans les côtes, ni quand elle s’est mise à discourir avec ses comparses (7 donzelles turques lâchées en Amérique du Sud, pour les vacances !) juste au dessus (au dessus !) de moi ! Pas râlé vous dis-je ! Nous volions au dessus de l’Atlantique et finalement je commence à l’avoir pas mal fait mais je ne cesse de m’en émerveiller.
Hola Chica
Muy bueno todo esto !
Bonitas fotos y descripciones!
Hey me gusta mucha la tienda de « design »
Y el impresor, que va, tiene un buen letrero !!! Ja ja lo importante es saber en donde esta!
Un abrazo a Maria Navidad (aluas MariNo)
Besos
Renata desde francia en donde estz lleno de franchutes!
alors d’abord c’est mon petit plaisir du matin que de voyager par procuration à Buenos Aires, les photos me dépaysent et les textes me font rire… et puis je suis d’accord avec toi l’avion çà reste magique… et enfin profitez-bien chez nous il pleut des cordes et il fait 0° il prévoit de la neige pour demain. Petit commentaire pour Renata (moi non plus je ne parle pas l’espagnol et vos commentaires sont inclus dans ma lecture… 😉
bisous les amies
Des bisous les filles !
je ne comprends pas cette enthousiasme débordant pour des commentaires sur des personnes qui partent à l’autre bout de la Terre. Moi, ce matin je vais aller dans une charmante ville de banlieue parisienne située le long du fleuve, je vais croiser la fusée Ariane (sa réplique d’accord), de beaux bâtiments, maisons en meulière, des habitants d’origine, de couleurs, tellement différentes que je ne sais même pas combien ils représentent de pays… Ensuite je vais rentrer dans une zone industrielle colorée, les 1ers camions que l’on y croise sont roses/mauves pour vous dire! Ensuite je vais pénétrer dans un lieu avec du bleu, du jaune, du rouge brique, ça vaut bien votre patio ou vos façades colorées. Les personnes que je vais croiser normalement je les comprends toutes mais des fois ils parlent un drôle de langage, ponctué mots tél que pédagogie, alternance, laïcité… On y a même croisé, paraît-il, une graphiste. Enfin, c’est des histoires car elle est à Buenos Aires! Merci pour les photos et le partage, ca m’énerve un peu quand même
Buenos !!
Super les photos, bonne journée les souris exploratrice
Pleins de bises
C’est chouette Palermo! On avait bien aimé aussi.
De la couleur avant toute chose. Rouge !rouge! mais un peu de bleu au firmament.
Bises
Que de couleurs ! C’est ce qui me frappe dans tes photos… Bizz à vous 2…! On va continuer à vous suivre (virtuellement)…
Ah le rêve commence ! dis-moi, tu utilises un filtre pour les photos non ? c’est discret en tout cas. Bises les filles
Coucou, non pas de filtre à proprement parler mais je choisis avec soin chaque photo que je montre, corrige un peu la chromie, applique un vignettage. Les photos ne sont pas brutes d’appareil quand je les montre mais je n’utilise pas de réglage prédéfini. Ceci dit, ici les couleurs sont saturées et phénoménales, il n’y a pas grand chose à faire. Voilà ! Mystère éclairci !